Au cœur des glaces de l'Arctique, du Groenland au Svalbard

S’engager dans les territoires au-delà du cercle arctique, c’est repousser les frontières de l’exploration dans les traces de ceux qui ont fait de la découverte des pôles, l’œuvre d’une vie. Avec humilité, vous mettrez cap au nord-est du Groenland, inaccessible aux navires traditionnels en cette fin de printemps, avant de rallier le Svalbard et ses paysages intacts. À bord du Commandant Charcot, joyau de technologies, laissez-vous guider et surprendre par les opportunités d’exploration de ces territoires reculés. Vous progresserez dans l’une des zones les plus difficiles d’accès du Grand Nord.

Dans votre sillage, les régions d’Ammassalik, de Blosseville et d’Ittoqqortoormiit dévoilent des lieux mythiques associés à l’histoire de la découverte de l’Arctique, où résonnent encore les noms de Paul-Emile Victor, Jules de Blosseville et Jean-Baptiste Charcot.

Au nord-est du Groenland, vous naviguerez au gré des floes dérivant du pôle Nord et poursuivrez votre exploration au cœur de paysages immaculés. La banquise se dévoile dans tous ses états. Laissez-vous émerveiller par les subtiles oscillations de la lumière sur la glace.

Puis, votre route vous mènera vers l’est, en direction du Svalbard. À mesure de votre avancée dans ce décor polaire, la Terre du Nord-Est révèle la plus grande calotte glaciaire d’Europe et des fjords majestueux. Vous traverserez les étendues gelées du détroit d’Hinlopen, où les contours des glaciers façonnent l’horizon et approcherez de falaises basaltiques monumentales. Dans la réserve naturelle du Sud-Est du Svalbard, classée zone importante pour la conservation des oiseaux, les espaces arides, encore habillés de glace, abritent également cétacés et rennes du Svalbard.

Que ce soit depuis les ponts extérieurs, lors d’une sortie en zodiac ou en kayak ou lors d’une randonnée près d’icebergs aux volumes bleutés, vous saisirez, lorsqu’elles se présentent, les possibilités de mieux connaître cet univers brut et sublime.

Ces terres isolées se dévoilent au voyageur dans des conditions extrêmes – la fin du printemps – alors que la glace parsème les panoramas désertiques. Malgré la rudesse du climat et des lieux, la vie sauvage s’y épanouit, offrant à l’observateur humble et patient, la plus belle des récompenses.